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Activités

18 sept. 2015

La coopération Basse-Normandie / Macédoine à l’œuvre pour le patrimoine culturel

La coopération Basse-Normandie / Macédoine à l’œuvre pour le patrimoine culturel

Categories: Patrimoine, Coordination  / 

Depuis 10 ans, la coopération Basse-Normandie / Macédoine et ses acteurs se mobilisent sur la question du patrimoine culturel, de sa connaissance à sa valorisation en passant par la question de sa sauvegarde.

Outre la question de l’importance de la sauvegarde du patrimoine et de sa dimension historique, les projets menés dans le cadre de la Coopération mettent en valeur l’importance du patrimoine dans la vie contemporaine. En effet, les projets ont des approches diverses, telles que l’intérêt éducatif et citoyen du patrimoine mais aussi son impact sur le développement local de la Macédoine par la mise en tourisme de ses territoires.

A partir de 2008, un long travail d’échanges sur la question du patrimoine culturel et plus spécifiquement architectural a été mené entre les acteurs de la Basse-Normandie et de la Macédoine. Echanges d’expertises, ateliers d’« inventaire du patrimoine » à destination des jeunes, visites d’étude sur le patrimoine et le « tourisme durable » pour les professionnels ainsi que pour les élus macédoniens et bas-normands, autant de type d’activités qui se sont déroulées pendant les premières années. Savoir-faire and Co et CirA avaient menés ces travaux en coopération pour la sauvegarde de la bâti traditionnel.

Après ce sont l’ANVPH et l’Association des Villes historiques de Macédoine qui ont continué ce travail dans le domaine du patrimoine architectural. Un travail complet sur d’inventaire du patrimoine bâti rural traditionnel a été mené dans cinq villes macédoniennes : Štip, Kumanovo, Kratovo, Veles et Berovo. Des  relevés et des croquis des bâtiments ont été effectués, ainsi qu’un descriptif complet de l’état de conservation de ces bâtiments. A la suite de cela, une exposition a été réalisée et reconnue lors des Assises de la Coopération décentralisée à Tirana, comme un exemple d’une bonne pratique en matière de coopération internationale.

Depuis 2013, de nombreuses initiatives ont vu le jour, portées par des acteurs divers et variés. Les lycées de Tocqueville de Cherbourg et les lycées de Veles, par exemple, ont travaillé sur la question du patrimoine comme un vecteur de rencontres interculturelles entre des jeunes.

A l’occasion de la célébration du Centenaire de la Première Guerre Mondiale et du 70e anniversaire de la Seconde, la coopération Basse-Normandie / Macédoine s’est logiquement tournée vers le patrimoine de ces deux guerres sur chacun des territoires et sur le travail de Mémoire.

Des projets permettent de faire connaitre et de mettre à jour un patrimoine méconnu comme la redécouverte des photographies des Frères Manaki mais aussi de faire redécouvrir toutes les traces de la Première Guerre mondiale qu’est le Front d’Orient et les cimetières français en Macédoine. Un espace muséal dans le cimetière français de Bitola et des supports de sensibilisations tels qu’une exposition et une brochure ont été réalisés par l’Institut français de Skopje. Des travaux de sensibilisation et de redécouverte du Front d’Orient sont également menés par la Municipalité de Novaci avec la création d’information sur les bases de recherches menées depuis des années par les enseignants archéologues du Lycée Mermoz de Vire et du lycée Broz Tito de Bitola au fil d’échanges de jeunes et de recherches archéologiques.

Si le patrimoine architectural est au cœur des travaux, les projets menés s’attachent également à sensibiliser au patrimoine oral avec la diffusion des traditions musicales redécouverts par des artistes contemporains sur lequel le Barouf Orkestar avait travaillé. Le patrimoine naturel et culturel comme le prouvent les projets qui s’attachent à la production et au savoir-faire liés aux plantes.

Le patrimoine est donc plus que jamais au cœur de la Coopération Basse-Normandie / Macédoine, cette richesse des deux territoires est le socle de la rencontre interculturelle entre les populations des deux territoires, le socle pour la création d’une Mémoire partagée et donc du développement aussi bien en Basse-Normandie qu’en Macédoine.


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