Pour marquer la journée du Volontariat qui s’est déroulée le 5 décembre 2015, Raphaël Galvez, l’un des deux jeunes en Service Volontaire Européen pour une période de un an au sein de l’organisation ALDA-Skopje, nous a fait part de son expérience.

 Quel est votre parcours professionnel et en quoi vous a-t-il amené à suivre une expérience SVE?

Raphaël Galvez : « Professionnellement, je viens d’un milieu purement financier. Mes expériences précédentes m’ont amené à travailler pendant plusieurs années dans l’analyse budgétaire et la logistique.

Il y a quelques mois de cela, j’ai décidé de changer de carrière et de me tourner vers des domaines plus « humains ». J’éprouvais parallèlement l’envie de promouvoir la culture française à l’étranger. J’ai donc recherché une expérience qui, dans un cadre sûr, me permettrait d’atteindre mes objectifs et de faire un premier pas sur un terrain encore inconnu pour moi. »

Pourquoi avoir opté pour un SVE ?

R.G. : « Les caractéristiques du SVE remplissaient tous les critères importants à mes yeux : une expérience courte pour me faire une idée du domaine de travail, dans un pays européen autre que la France, et encadrée par des structures reconnues, c’est-à-dire le programme ERASMUS+ ainsi qu’un suivi du bon déroulement de mon volontariat par l’Agence Nationale de Macédoine. »

En quoi la proposition de volontariat de l’ALDA-Skopje vous a-t-elle séduit ?

R.G. : « Après quelques recherches sur internet, j’ai noté que le bureau de l’ALDA à Skopje, en Macédoine, recherchait un volontaire pour une durée d’un an afin d’encourager la participation des jeunes dans le pays ainsi que leur mobilité, avec un volet concernant plus particulièrement le développement de la francophonie. Etant donné que cela correspondait à mes nouveaux objectifs, j’ai postulé et j’ai été retenu. »

Quel est votre ressenti jusqu’à présent ?

R.G. : « Je suis arrivé depuis bientôt 6 mois au sein de l’organisation et mes attentes sont pleinement remplies. J’évolue dans un cadre convivial, structuré et dynamique qui me permet de découvrir le domaine des ONG. Parallèlement à mon expérience professionnelle, la découverte de la Macédoine contribue à mon enrichissement personnel, avec de nombreuses nouvelles rencontres et la découverte d’une nouvelle culture. »

Cette expérience vous éclaire-t-elle sur vos projets futurs ?

R.G. : « Mon expérience de volontariat au sein de l’ALDA-Skopje m’a confirmé que je voulais continuer à travailler dans le secteur associatif. Je veux à présent orienter ma carrière dans le relationnel, et en particulier travailler à l’épanouissement et la participation de la jeunesse au sein de la société macédonienne. J’aimerais participer conjointement à l’élaboration et au développement de projets culturels et notamment ceux en lien avec la culture française, chère à mes yeux. La Macédoine est un pays qui permet aujourd’hui ce type d’initiatives et de défis. »