ALDA Skopje a accueilli deux volontaires français de juin 2015 à juillet 2016. Raphael Galvez et Nathalie Bargues sont deux jeunes français qui ont réalisé leur SVE à ALDA à Skopje. Ils ont participé au projet “Volontaires pour la Mémoire Européenne”, soutenue par l’Agence Nationale de Macédoine pour les Programmes européens d’éducation et de Mobilité, dans la cadre du Programme Erasmus +, finance par la Commission Européenne.
1. Vous avez passez un an au sein d’ALDA Skopje dans le cadre du projet “Volontaires pour la Mémoire Européenne”. Sur quoi portait exactement ce projet ?
Nathalie: Ce projet avait pour principal sujet la mobilité des jeunes en Europe et sur la Mémoire du Front d’Orient de la Première Guerre Mondiale en Macédoine. Les deux sujets étaient très pertinents du fait que les jeunes en Macédoine manquent de conseil et d’information sur leurs opportunités de mobilité. De plus, travailler sur la promotion du patrimoine culturel du front d’Orient est une question importante pour renforcer la réconciliation dans la région des Balkans.
Raphael: Pour moi, mon sujet principal était de promouvoir le sentiment d’appartenance et de citoyenneté européenne, avec une attention portée principalement sur la Macédoine et les Pays de la Région des Balkans Occidentaux. Il s’agissait de rassembler des jeunes de toutes l’Europe autour d’activités communes encourageant la tolérance et la compréhension interculturelle.
2. Pouvez-vous rapidement nous dire ce que vous avez acquis grâce aux 12 mois de volontariat que vous avez passé au sein d’ALDA Skopje ?
Nathalie: Pendant cette expérience enrichissante, j’ai appris comment m’adapter, comment mener des ateliers et organiser des conférences internationales, comment écrire des propositions de projets, et j’ai eu l’opportunité de développer mes compétences en organisation et en communication. En découvrant une nouvelle culture et de nouvelles perspectives, je suis devenue plus confiante et curieuse, et finalement, je pense utiliser cette expérience internationale pour développer mon projet professionnel.
Raphael: L’aspect interculturel de ce projet m’a permis de prendre encore plus conscience de la diversité de l’Europe, et de mieux faire face aux différences démodé de réflexion entre les personnes dans le milieu professionnel. J’ai également gagné de l’assurance dans le domaine de la gestion de projet au niveau européen, ce qui est une force réelle dans un monde de plus en plus globalisé.
3. Quelles étaient vos activités et vos objectifs de travail ?
Nathalie: Afin de renforcer la participation de la Jeunesse dans les Balkans ainsi que de développer la Mémoire de la Première Guerre Mondiale dans la Région, j’ai participé à des projets en lien avec ces domaines, par exemple, en menant des recherches et en participant à la mise en place d’événements. Par ailleurs, j’ai aidé à l’organisation d’échanges de jeunes et de conférences, j’ai animé des ateliers sur la culture française, j’ai aussi apporté mon aide pour la rédaction de projets, pour la recherches de partenaires, et pour l’analyse des programmes européens.
Raphael: Pendant mon Service Volontaire Européen, je travaillais sur des projets dédiés à la Jeunesse au niveau local et régional dans la Région des Balkans Occidentaux/ J’ai aidé à élaborer et coordonner les activités de la “Plateforme Régionale des Balkans pour la Participation de la Jeunesse et le Dialogue”., l’un des principaux projets Jeunesse de l’ALDA, qui a pour but d’encourager l’engagement des jeunes dans la société et leur participation dans les processus décisionnaires de la Région. A l’échelon local, j’ai également participé à promouvoir la Culture française et les possibilités offertes d’échanges et de mobilité avec la France pour les jeunes macédoniens qui sont intéressés par la découverte d’une nouvelle culture et d’une nouvelle approche de l’éducation et du travail.
Mes objectifs étaient clairement de sensibiliser les jeunes aux possibilités qu’ils ont de perfectionner et d’améliorer la société dans laquelle ils vivent, afin de ne pas être des observateurs passifs de ce qui se passe autour d’eux.
4. Recommanderiez-vous le programme Erasmus +, et plus particulièrement le SVE, à d’autres jeunes? Et, pourquoi ?
Nathalie: Le Service Volontaire Européen est une parfaite occasion de développer les compétences des jeunes et de construire une génération de citoyens européens, ouverts d’esprit et actifs aux niveaux local et européen. Ce programme est génial et unique. Cela permet de rencontrer des personnes vraiment intéressantes, issues d’univers différents, et de comprendre une nouvelle culture et de découvrir le milieu associatif et de nouveaux domaines.
Raphael: Je recommanderais vraiment l’expérience de SVE pour tous les jeunes de 18 à 30 ans pour 3 raisons principales :
- C’est une première façon pour eux d’explorer de nouveaux centres d’intérêt qui pourront avoir un impact sur leur future vie professionnelle.
- L’expérience de SVE est aussi une chance pour les jeunes d’être inspires par une nouvelles culture, mais aussi par de nouvelles approches, et donc de renforcer leurs compétences. D’un autre côté, ils pourront inspirer les personnes avec qui ils travailleront, soulignant ici un aspect important du SVE : l’échange entre personnes.
- Finalement, le SVE est une manière pour les jeunes d’élargir leur réseau personne, en rencontrant de nouvelles personnes, en se faisant de nouveaux amis européens qui feront partie de leur vie future, aussi bien que de se faire un nouveau réseau professionnel, en étant en contact et en travaillant avec des organisations et des institutions au niveau européen pendant un an.