L’Université de la paix 2014 organisée par l’Institut des droits de l’Homme et de la paix à Caen a abouti à de riches débats et échanges de connaissances.
Sept participants macédoniens ont pris part à cet évènement. Ils sont rentrés pleins d’impressions et enrichis de nouveaux savoirs. C’était aux cours des interventions sur le thème « Combattre pour la liberté » qu’ils ont pu échanger sur cette polémique très vaste et ouverte aux débats et accumuler de nouvelles connaissances. Ils ont été spécialement touchés par la possibilité de partager différents points de vue grâce au contact avec des jeunes de différentes cultures. « Je ne vais jamais oublier les moments et les contacts que nous avons réalisé avec les personnes fabuleuses venant de Cote d'Ivoire, du Cameroun, du Maroc, de Canada et de la Russie. La possibilité de les rencontrer représente beaucoup pour moi et m'a déjà aidé à répondre à certains de mes questionnements dans la vie » dit Majda Torodovska, participante macédonienne. Maja Tishovska se joint à ce sentiment « Vous commencez par découvrir différentes cultures, ensuite vous réalisez que peu importe les différences, le monde nous uni tous d’une manière ou d’une autre. »
Adrijana Ananieva ajoute : « L'impression d'ensemble de l'Université des droits de l'homme et de la paix est très positive en effet, avec un accent sur la quantité de travail que nous avons à faire maintenant et dans l'avenir, afin de faire de ce monde un monde meilleur. Le message du directeur de l'Institut à Caen, Monsieur Sébastien Botreau Bonneterre à la fin de notre séjour, à l'occasion de la réunion avec le maire de la Ville, a été très clair. Nous avons besoin d'être forts et de s'articuler en tant qu'individus et en tant que groupe, de penser par nous-mêmes et de s'engager politiquement autant que nous le pouvons, partout où nous le pouvons.» Par ailleurs, les participants ont eu l’opportunité de faire une démonstration de leurs travaux collectifs à la mairie de Caen qui leur a fait beaucoup de plaisir.
Enfin, les participants ont rajouté que les visites au Musée - Mémorial de Caen ainsi que le Mont St. Michel ont donné un aspect ludique à leur visite. L’Université de la paix 2014 est une expérience qu’ils ne sont pas prêts d’oublier.
La Macédoine a de même eu un représentant parmi les intervenants à l’Université de la paix, M. Jon Ivanovski, ancien ambassadeur macédonien à Paris. « Cet initiative est très importante d’entamer les questions sur les droits de l’Homme qui sont par eux-mêmes très complexes, dans une ambiance interculturelle éducative et jeune. Cela donne place au débat et ouvre le chemin au progrès qui doit être promu par les générations futures. Je suis très satisfait des conversations et des partages entre les intervenants ainsi qu’entre les participants au cours de l’intervention et je suis sûr que cette expérience a été marquante pour nous tous » a dit M. Ivanovski.
Cette année, l’Université de la paix a de même été dédiée au 70e anniversaire du Débarquement. Il y a eu des interventions qui s’interrogeaient sur la signifiance du Débarquement jadis et aujourd’hui. C’était de même une bonne occasion de présenter le court-métrage documentaire sur le soldat Pande Matevski de Bitola, qui s’est battu et a péri sur les plages de Normandie aux côtés des forces alliées. « Cette histoire inhabituelle a beaucoup touché les habitants de Bitola, très fiers de la contribution de leur compatriote dans la création de l’Histoire mondiale » a expliqué Ivana Dimitrovska, chef du bureau de la coopération Basse-Normandie/Macédoine à Skopje suite à la projection du film. « Notre coopération travaille sur la question de mémoire, non pas pour promouvoir des personnages et des faits historiques, mais pour susciter la réflexion sur la paix et la réconciliation » a ajouté Mme Dimitrovska.
La coopération décentralisée entre la Basse-Normandie et la Macédoine et l’Ambassade de France ont soutenu la participation des jeunes macédoniens à l’Université de la paix dans le cadre de ses actions pour la promotion les droits de l’Homme, de la paix et de la réconciliation.
Consultez les témoignages intégraux en français, écrits par les participants macédoniens ci-dessus.
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