Le lundi 25 août 2014, l’école pour les droits de l’Homme pour les jeunes a remis les certificats aux 20 participants macédoniens et français pour la formation accomplie. Cette école d’été, organisée par le Comité Helsinki et l’Institut pour les Droits de l’Homme de Caen a permis aux jeunes de Macédoine et de France d’échanger sur le thème des crimes de haine fondés sur des critères ethniques et religieux chez les jeunes.
L’atmosphère multiculturelle de ce type d’échanges est très bénéfique pour les jeunes, surtout quand il est question de thèmes délicats tels que les crimes de haine. C’est pour cette raison que cette formation se caractérise par la qualité de son concept qui veut éviter la banalisation de ce thème complexe. Une réflexion sur le rôle des réseaux sociaux permet de présenter une version complète de cette question.
Les activités de ce programme étaient liées aux thèmes des droits de l’Homme, plus spécifiquement, l’acceptation des différences, la discrimination et les mécanismes de prévention des crimes de haine.
Adèle Simon, l’une des participantes françaises a souligné que, selon elle, les problèmes et les tensions ethniques se produisent uniquement quand les personnes sont mal éduquées. « Les différentes générations voient les problèmes différemment. Par exemple mes parents et mes grands-parents n’ont pas les mêmes opinions sur ces sujets. Ils ne sont pas habitués de la même manière au besoin de comprendre les autres religions et ethnicités car l’émigration est arrivée relativement tard en France… Et c’est le résultat d’un écart de génération. Personnellement, je n’ai aucun problème avec les différences» a dit Simon. « Peu m’importe de quel ethnicité est celui qui veut être mon ami ». C’est de cette manière là que le jeune Aleksandar Solev commente la situation actuelle en Macédoine avec les incidents dus aux discours de haine sur des bases d’ethniques, incidents au sein desquels se retrouvent couramment les jeunes.
Le projet « Ecole des droits de l’Homme pour les jeunes de République de Macédoine et de France » s’inscrit dans le cadre de la Coopération décentralisée entre la Basse-Normandie et la Macédoine.
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